Quelques jours après la rentrée des principaux acteurs, intermédiaires, banques, analystes et après avoir croisé leur opinion avec les indicateurs du marché, vous trouverez ci-joint l’analyse de AB Private Finance
- Après une année 2016 euphorique, une année 2017 qui se maintient à un très haut niveau
- Le marché de la transaction reste très porteur sur les places recherchées (Paris, Côte d’Azur) et les biens de qualité et au prix partent très vite. Portés par ce mouvement, les vendeurs ont parfois durci leurs prétentions en fin d’année 2016, ce qui s’est traduit par une légère hausse des prix et une non moins légère augmentation des délais de vente.
- Le marché reste néanmoins très sain, non spéculatif et les acheteurs attendent d’être surs de leur fait avant de se lancer : nous constatons pour l’illustrer que le crédit relais/revente reste peu utilisé aujourd’hui, les futurs acheteurs attendant d’avoir revendu
2. Pourquoi ?
a. Les taux bas et leurs conséquences
- La situation : les banques ont très peu modifié leur tarification ; on note quelques baisses et quelques hausses à la marge, mais aucun mouvement structurel significatif. On notera également que les taux de l’usure continuent à baisser.
- Conséquences sur le crédit : la quasi-totalité des prêts distribués se situe dans une tranche de taux comprise entre 1% et 2%, jamais atteinte auparavant
- Conséquences sur l’épargne : la rémunération de l’épargne longue et peu risquée devient très faible voire inexistante ; les arbitrages des investisseurs se font de plus en plus en faveur de l’immobilier avec crédit
- Une embellie économique, même légère qui pousse à plus se projeter dans l’avenir et à investir dans la pierre
- Un contexte géo politique porteur : sur des marchés spécifiques comme les non-résidents, les effets du Brexit ou des changements aux USA commencent à se faire sentir en France ; la possibilité d’un changement de majorité en France et l’abandon de l’ISF sont aussi des leviers puissants
- Nota : ce qui vaut pour les acquisitions vaut aussi bien voire plus pour les refinancements ou rachats de prêt : dans certains cas, la demande représente plus de la moitié des affaires traitées par certaines banques ou intermédiaires. Une part considérable des emprunteurs a déjà refinancé ses prêts ou est en train de le faire